dimanche 15 janvier 2017

Face aux politiciens démissionaires, les citoyens engagés

Ce que nous subissons aujourd'hui, les maux que la France subit sont connus et débattus depuis des dizaines d'années dans les milieux politiques et médiatiques.
Depuis au moins la fin des années 1970, plus encore depuis la marche des beurs en 1983, les médias, les hommes politiques dissertent sur ces problèmes d'immigration, d'intégration, d'insécurité sans aucun succès. Pire, en une trentaine d'années, faute de solution adéquate, ces problèmes ont augmenté.
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Ces gens , sensés être capables ont montré leur incompétence et leur impuissance qu'elle soit dans le diagnostic ou dans l'action pour veiller aux intérêts des citoyens français.
Jusque récemment, la doxa persévérait dans le déni du risque terroriste, l'exemple de Clémentine Autain  en 2013 est sans appel :


Depuis que cette réalité est devenue incontestable, les gouvernants nous donnent une toute autre version : «Les jeunes Français doivent s'habituer à vivre durablement avecla menace d'attentats» 
nous disait l'ancien premier ministre Manuel Valls aux lendemains des attentats de Charlie et de l'Hyper-Cacher. Des propos dernièrement réitérés, : «Le terrorisme fait partie de notre quotidien pour longtemps»  nous exhorte Manuel Valls.
La doxa a pu ainsi changer en quelques temps d'un discours du déni à celui d'un constat d'impuissance.
Car aucune action conséquente contre l'islam politique ne s'est faite depuis les attentats. Les prêcheurs salafistes sont toujours en activité, protégés par les caïds des cités d'immigrés (voir le reportage de Bernard de la Villardière), la suppression de la laïcité pour favoriser l'implantation de l'islam continue sans réelle contestation (avec notamment la création de la Fondation pour l'islam
 ) et l'immigration massive continue de plus belle, bien qu'elle draine des terroristes.

Ces gens qui nous gouvernent, ont déjà été décrits dans le passé. Voici ce qu'en disait Charles Péguy dans "Notre jeunesse" :

« Commence le monde … qui fait le malin. Le monde des intelligents, des avancés, de ceux qui savent, de ceux à qui on n'en remontre pas, de ceux à qui on n'en fait pas accroire. Le monde de ceux à qui on n'a plus rien à apprendre. Le monde de ceux qui font le malin. Le monde de ceux qui ne sont pas des dupes, des imbéciles. Comme nous. C'est à dire, le monde de ceux qui ne croient, pas même à l'athéisme, qui ne se dévouent, qui ne se sacrifient à rien »

Et ce qu'en disait George Clemenceau :

« Aux jours tranquilles de développement heureux, ils feraient très belle figure, et pour des distributions de prix avec des envolées d'académie, je les vois spécialement qualifiés. Mais pour regarder en face le simple et terrible dilemme : vouloir ou mourir ; et se jeter au danger quant tant de cérémonies les appellent pour une pluie de fleurs, je le dis de toute ma conviction, cela est au dessus de leurs moyens. » Homme libre, le 24 mai 1913.

La qualité littéraire en moins, nos hommes politiques, sont semblables aux incapables décrits plus haut.
Ceux qui n'ont pas permis la meilleure gestion de la France avant et pendant la Première Guerre, ceux qui ont abandonné les intérêts français dans l'entre-deux guerre préférant pactiser avec l'Allemagne puis qui n'ont qu’insuffisamment réarmés, pour enfin collaborer.

Tous ces politiciens, aussi doués qu'ils soient pour faire des combinaisons, obtenir des financements, n'avaient que peu de sens pour défendre les intérêts des citoyens qui leur avaient accordé leur confiance.

Si dans les moments difficiles, ces politiciens sont incapables, c'est aux citoyens de s'engager pour redonner du sens à la politique qui dans le cadre de la République, doit prioritairement garantir les intérêts des citoyens du peuple français.

Car ces politiciens ne sont forts que du pouvoir et de la confiance que nous leur donnons, nous ne leur devons rien, eux doivent nous rendre des comptes.
Avant de s'expliquer devant les instances internationales de plus en plus illégitimes telle l'ONU ou l'Union Européenne, avant de se référer aux associations anti-racistes (anti-occidentales serait plus approprié), de se justifier devant les pays islamiques, nos dirigeants doivent nous rendre des comptes à nous, citoyens.
S'ils ne le font pas, c'est aux citoyens de Français de leur rappeler les références de notre constitution que sont les Droits de l'Homme et la souveraineté nationale qui lui est associée.
Notre République, c'est le « gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple » (art. 2 de la constitution), et il faudra bien que les hommes politiques le réapprennent.

Plus que sur des instances supranationales, des institutions étatiques ou des politiciens, les grands républicains historiques voyaient l'avenir d'un pays comme la résultante directe des forces vives déployées par son peuple. 
Péguy écrivait toujours dans Notre Jeunesse "
"Ce sont les peuples qui font les régimes, la paix et la guerre, la force et la faiblesse, la maladie et la santé des régimes."
En conclusion de son livre de mémoire sur la Grande Guerre, Clemenceau écrivait "La France sera ce que les Français ont mérité"  

 L'avenir de la France sera donc déterminé par l'engagement de ses citoyens qui devront se lever pour continuer son histoire, pour survivre et faire mentir les politiciens opportunistes qui ont misé sur la disparition du peuple français.
Si nous ne retrouvons pas notre auto-détermination, nous serons emportés par un désastre qui pourrait ne même plus laisser son nom à la France.
Contre ce cataclysme annoncé, citoyens levez-vous !

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