dimanche 15 janvier 2017

Vers la révolution anti-bureaucratique


Avant même d’être investi Donald Trump est parvenu à faire plier Ford sauvant ainsi 700 emplois américains. En effet, le géant de l’automobile, du fait de l’action positive du futur président américain a renoncé à implanter une usine au Mexique pour investir dans le Michigan. General Motors fait l’objet de la même attention énergique.
 Quel symbole de la victoire du volontarisme sur la résignation systémique : le victorieux Donald tient déjà ses promesses de campagne avant même d'être le président Trump !



Depuis trop longtemps les Hollande (comme Sarkozy), Obama (comme Bush), Merkel (comme Junker) et tant d’autres avant eux nous avaient toujours invités à être des post-citoyens, passifs et résignés devant une marche vers le chaos obéissant au triptyque proclamé ‘inévitable, nécessaire et souhaitable’. Tous les arguments devenaient bons pour ceux qui vivent au milieu du malheur de la multitude, et oui pauvres gens la contrainte est évolutive en management bruxellois : ‘ils n’ont pas de pain qu’ils mangent de la brioche !’. On délocalise, on transfère des savoir-faire mais soyez sans inquiétude, on implante des services dans les bassins sinistrés afin de recourir à une main d’œuvre …qui sera finalement également importée.

Donal Trump sait que la perte d’emplois industriels s’accompagne non seulement de la perte de richesse et d’emploi pour le peuple mais également d’une perte de savoir-faire et de potentiel technologiques qu’il est très long et difficile de rattraper dans une période de basculement du monde. Il est incorruptible donc il n’obéit pas aux sirènes des mêmes lobbies que les dirigeants défaillants précités. Pour ce faire, il lui faut aller vite, l’avance de phase permet d’exploiter les succès ou -au pire- de revenir, dans les délais, sur une mauvaise décision. Il agit donc avant même son investiture, ne pouvant compter sur une administration Obama sclérosée, inefficace et accessoirement déloyale.
Cette révolution anti-bureaucratique, porteuse de belles promesses, serait difficile à mener en France avec les pesanteurs préfectorales que subissent les administrations centrales comme déconcentrées. Les Réformes générales des politiques publiques ou encore la modernisation de l’action publique annoncées et mises en œuvre n’ayant pas donné les fruits escomptés, cette révolution est nécessaire dans un pays qui, comme le rappelait Maurice Druon, demeure aux ordres du cadavre soviétique et où se restreint chaque jour le champ d’exercice des libertés. Il appartient donc aux citoyens de s’investir, de monter à l’assaut civique et de la mener pour le salut de nos libertés et notre devenir. Le contexte devient favorable, hauts les cœurs !

Jean-Marie PAOLI


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