dimanche 15 janvier 2017

Profession : politique ?

Qu’il n’ait pas été un politicien professionnel, constituait un des nombreux défauts de Donald Trump que, ses encore plus nombreux adversaires dans les médias et les cercles politiques, lui reprochaient. Pour eux le professionnalisme était évidemment une qualité. Si les médias et la classe politique le disent : méfiance !

Prenons le cas français. Les responsables politiques sont tous des professionnels. Ce qui veut dire que leur fonction politique est leur métier. Ils en tirent leurs revenus. Ils y font leur carrière. Ce qu’ils connaissent bien c’est la façon de se faire élire et de progresser pour eux-mêmes dans la voie des bonnes places, pas de résoudre les problèmes qui se posent à la nation dont ils dépendent.

Les politiques professionnels ne servent pas bien leur pays


Une première preuve : avez-vous déjà vu qu’ils ont résolu un des problèmes de la France ?
Préservent-ils l’identité de notre pays ? Protègent-ils notre sécurité ? Donnent-ils aux citoyens honnêtes les moyens de se défendre contre le crime ? Assurent-ils une justice indépendante et droite pour punir la délinquance et les crimes ? Développent-ils ou au moins maintiennent-ils notre niveau culturel et scientifique ? Créent-ils l’environnement propice au développement des entreprises et du travail français ? Contribuent-ils à diminuer le taux d’endettement du pays ? Non évidemment ! Donc toute l’armée de professionnels de la politique depuis plus de quarante ans n’a apporté strictement aucune solution aux problèmes de la France. Avait-t-on besoin de professionnels pour une telle nullité ?

Voilà de vrais politiciens professionnels

Au lieu de régler les problèmes ils les nient :


Leur professionnalisme consiste à soigner leurs intérêts et leur carrière en manœuvrant à l’intérieur de leur parti, en « communiquant » (cela veut dire faire passer des mensonges pour des vérités) par l’intermédiaire des médias, mais pas à régler les problèmes de la nation. Une méthode de communication est de nier les problèmes. C’est plus facile d’être un bonimenteur que de dénouer les difficultés. On se souvient de leur discours sur l’inexistence relative de l’immigration (pas plus élevée qu’entre deux guerres). Les immigrés contribuent plus à la sécurité sociale qu’ils ne lui coûtent. L’insécurité est un sentiment, pas une réalité. L’islam est une religion d’amour de tolérance et de paix. Pour combattre le terrorisme islamique, il faut favoriser la construction de mosquées. L’identité de la France c’est la multi culture. Le marché ouvert est une solution pour résorber le chômage. Nous avons eu avec les primaires de la droite un rare moment où les problèmes ont été effleurés. Les sympathisants de la droite étaient plus sensibles que les autres à une approche patriotique. Mais les thèmes sur lesquels Fillon a bâti sa victoire seront édulcorés voire abandonnés bien vite car sa stratégie électorale est du même acabit que celles des autres partis de « gouvernement » : esquiver les problèmes plutôt que les régler.

Au lieu de combattre l'emprise gauchiste, ils s'en accommodent

L’emprise gauchiste, marxisante, tiers-mondiste, pacifiste dans tous les rouages des institutions, des médias, des syndicats est monstrueuse. Au lieu de s’y opposer nos dirigeants, quel que soit leur parti, préfèrent composer avec. Alors qu’il faudrait remettre en cause complètement ces présupposés idéologiques insensés, ils en acceptent le credo. La lâcheté c’est ce qui caractérise le professionnel de la politique.
Donald Trump exprime les désirs des citoyens beaucoup mieux que les professionnels qu'il a battus

jeunesse active pour la politique de Trump patriote
Jeunes soutenant Trump


Et pourtant l’exemple de Donald Trump montre que le langage de vérité peut l’emporter. Il y a un grand nombre de citoyens qui ne croient plus aux contrevérités que leur débitent les experts et autres professionnels de la politique.Dans une république, nom dont nos dirigeants affectionnent l'emploi, ce sont les citoyens qui donnent la seule légitimité. Le souverain c’est nous. Le patron et le financier c’est nous. Nous, les hommes sans nom, qui ne percevons aucun salaire en contrepartie, avons le pouvoir de déterminer la politique que nous voulons. C’est à nous de nous imposer dans le débat politique et de peser sur les décisions à prendre. Notre puissance est immense, si nous le voulons !


Roland Jachart





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